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Quentin LAURENS nous explique comment grâce à la délocalisation des calculs informatiques dans ces radiateurs d’un nouveau genre et l’exploitation de leur puissance pour vendre du calcul à des entreprises l’on peut chauffer des logements. Une offre alternative aux data centers, ces bunkers qui ne se résume pas à stocker des données mais sont de véritables usines à fabriquer de la chaleur et coûtent très cher à refroidir.
L’occasion de découvrir concrètement l’intérêt et les enjeux de l’équipement par Qarnot Computing de ses radiateurs/ordinateurs dans par exemple un bâtiment du Conseil Départemental de la Gironde et de Gironde Habitat à Bordeaux. Une résidence où sont installés 346 radiateurs dans 46 logements sociaux et 1800 m2 de bureaux. Un défi technologique et écologique qui s’inscrit dans une démarche sociale et solidaire notamment en terme de précarité énergétique.
Dans une société numérique où l’empreinte énergétique directe des data centers, des serveurs, des terminaux est grandissante, ces radiateurs qui utilise des micros processeurs comme source de chaleur est un concept astucieux qui s’avère assurément pertinent quand l’on dépense de l’électricité pour refroidir des serveurs et que l’on en dépense aussi pour se chauffer. Ce système mis au point par Paul Benoit avec Miroslav Sviezeny relève donc du bon sens et nous interroge plus globalement sur la face cachée du numérique et l’importance de trouver des solutions face à ce gouffre énergétique.
« En France l’on estime que 10% de la consommation électrique du pays va dans le numérique avec un tiers pour les terminaux, un tiers pour les réseaux et un tiers pour les datas center. Donc il est grand temps d’avoir conscience de tout cela et de faire une partie d’éducation et de sensibilisation de la population. L’on a tous appris à l’école ou en famille a éteindre la lumière lorsque l’on quittait une pièce, on a jamais appris a avoir un comportement plus vertueux et plus responsable en terme d’informatique. Posons-nous les questions, est-ce que l’on a besoin de changer de téléphone tous les un an et demi, est-ce que l’on ne peut pas se passer de regarder des vidéos dans les transports en communs ? l’on ne se rend pas compte mais il y’a quelque part de l’énergie qui est consommée pour pouvoir nous fournir ces services. »